Dans les coulisses de Meta avec un ingénieur français à New York (Tommy Tran, Meta)
Ingénieur chez Meta à New York, Tommy Tran partage son parcours, son quotidien dans la tech américaine et les raisons qui attirent de plus en plus de jeunes ingénieurs français aux États-Unis.
Pourquoi autant de jeunes ingénieurs français choisissent de s’installer à New York
On est nombreux, et on se retrouve vite. Il y a une culture commune, souvent les mêmes parcours, les mêmes ambitions. Ce n’est pas qu’une question de carrière : vivre ici, c’est aussi profiter d’une ville qui stimule en permanence. Et au-delà du mythe, New York offre réellement des perspectives concrètes : on peut y vivre confortablement si on travaille dans la tech, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres grandes villes chères comme Paris ou Londres.
Comment décrirais-tu la culture interne chez Meta ?
C’est une grande entreprise, mais qui garde un esprit start-up. Les bureaux sont agréables, bien situés, et l’ambiance est détendue. Il y a une salle de musique, des jeux, une terrasse… Et surtout, on a la liberté de changer d’équipe, de projet, selon nos envies. J’ai pu passer de la VR à l’IA. Il y a toujours du mouvement, ce qui permet d’apprendre en continu. Même si Meta reste une big tech, elle est plus “légère” en interne que des géants comme Amazon.
Comment l’écosystème tech américain favorise la mobilité et l’innovation
Quand je suis passé de Meta à Ramp, une startup fintech, puis revenu chez Meta un an plus tard, tout s’est fait en quelques semaines. Ici, on peut bouger rapidement, tester, apprendre. En France, c’est plus rigide : trois mois de préavis, moins d’agilité. Ce type de fluidité, très courant aux États-Unis, permet de capter les opportunités au bon moment, sans lourdeur administrative.
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